
MISERE DES PSEUDO-INTELLECTUELS...
Par Grégoire Biyogo.
Force intellectuels africains sont accusés d'avoir trahi l'obligation de compétence, l'exigence de progrès et d'analyse critique assignées ordinairement à leur fonction. Ils auraient légitimé l'inacceptable, et prêté le flanc à l'anti-républicanisme, à la déchéance des économies nationales, lorsqu'ils ne combattent pas ouvertement l'institut...ion démocratique elle-même, souvent après avoir succombé ...au fétichisme de la marchandise, et pris position pour des systèmes ayant des intérêts divergeants à ceux du continent africain.
Parallèlement, sans eux, l'échec de la vie publique n'en est pas moins inéluctable. Car ils sont supposés être les détenteurs de la compétence, des technocrates. Face à ce paradoxe, que faut-il faire ?
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1-Engager une confrontation serrée avec et contre eux. Déconstruire et réfuter les thèses dogmatiques et réactionnaires de leurs pseudo-paradigmes, par la discussion argumentée, et les convaincre raisonnablement de renoncer aux paradigmes d'une pensée privée des vertus de la recherche de la justice, de la vérité et de la liberté, pour émanciper l'Afrique de toute servitude.
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2-Distinguer les genres. Le technocrate n'est pas nécessairement intellectuel, pas plus que ne l'est celui qui trahit la vérité. Les redéfinir comme des autocrates non éclairés, propageant la misère de la pensée et du monde, et jamais comme des "intellectuels". A la vérité, ils se réclament de ce terme avec la plus cruelle des confusions, le plus terrible des usurpations, la plus lâche des dénégations. La vérité est que d'intellectuels, il n'y en a qu'une race dans tous les pays, sans différence sexuelle, celle qui défend la vérité, la justice, la liberté et qui s'attache au progrès des Lois, de la science, et à l'amélioration du sort du plus grand nombre.
Meboon Môôn Meba Ondo, Liberté Freedom et Beyeme Ondo aiment ça...
