top of page
CINQUIEME REUNION DU GGMAP / Samedi 30 septembre 2011, Quartier Latin.

Par Grégoire Biyogo, mardi 4 octobre 2011, 01:07

Ont participé à cette importante Réunion :

 

I-Cyril Arthur Kehiakeli (Côte d’Ivoire/France).

 

-Co-fondateur de Forti-Nation

 

-Précurseur du Mouvement d’Action Panafricain (MAP)

 

II-Nathalie MONDJO (Congo/France).

 

-Marketing/Communication

 

-Fondatrice et Associée Gérante de l’Agence de Développement Culturel Africain ME KONNECTION / Marketing communication et mise en réseau pour le développement des produits « ethniques », d’origine africaine en Europe dans la perspective de la création d’emplois en Afrique. Modèle type d’entreprise solidaire et fédérale ; Développement de l’industrie culturelle africaine.

 

-Membre du MAP.

 

III-Guy HORUS (Gabon-France)

 

-Informaticien

 

-Militant de la cause panafricaine

 

-Créateur, Administrateur et Animateur de la page facebook du MAP.

 

-Soutien au Guide Mouammar Kadhafi, Non à l’impérialisme

 

IV-André ZAHUI (Côte d’ivoire/Londres)

 

-Représentant du MAP en Angleterre.

 

- Travaille à l’Assemblée Nationale de Londres.

 

V-Sandrine MOKA (Congo-France)

 

-Directrice ME CONNECTION

 

-Crédit manager : Gestion contentieux, amiable et des risques financiers ainsi que recouvrement ;

Membre.

 

VI-Christian MAYANDJI (Gabon-France)

 

-Historien

 

-Manager Bureau d’études, de management de projets, et d’achats industriels/internationaux.

 

-Rapporteur de la 5 ème Séance.

 

VII-Grégoire BIYOGO (Gabon-France)

 

-Directeur de l’institut cheikh anta diop (icad)

 

-professeur d’université (philosophe, égyptologue et politologue) ---habilité à encadrer des thèses et éditeur.)

 

-enseignant et expert du MAP, Président de séance, co-présidée par Arthur kehiakeli.

 

VIII-Jean Charles Coovi GOMEZ (Bénin-France)

 

-Directeur du Mouvement SEMAWI.

 

-Historien et égyptologue

 

-Invité et Membre du Map, en tant que précurseur d’une Activité.

 

II. ORDRE DU JOUR

 

L’ordre du jour a porté principalement sur 8 points contribuant tous à présenter dans le

détail le Programme officiel des activités du MAP (2011-2012)

 

-Mouvement d’Actions panafricaines ayant vocation à agir en tant que :

 

-Groupe de pression politique

 

-Gouvernement fédéral et Diaspora africaine

 

-Objectif Développer l’Afrique, obtenir sa souveraineté économique, industrielle et politique.

 

Le MAP fait suite au constat de la souveraineté compromise de l’Union Africaine sans l’autofinancement des Etats membres de ladite organisation :

 

- une citation en guise de témoignage : 70 % de la structure est financé par l’étranger (Jean Ping) ;

 

-Volonté : trouver une sortie honorable pour le Guide libyen Mouammar KADHAFI (FARAKHAN).

 

I. Présentation des 5 activités officielles du MAP

 

Les activités du MAP démarrent dès le 1er octobre 2011 et s’étallent sur une période de 12 mois à l’issue desquels est effectué un bilan avant de

procéder au renouvellement d’une nouvelle période d’activités.

 

I. Les activités scientifiques

 

Il s’agit d’orienter les activités du MAP vers des actions rationnelles dont le socle sont les activités scientifiques. L’erreur monumentale des pays en voie de développement a été de ne pas s’appuyer sur l’activité scientifique, de ne pas avoir eu le souci de formation qualificative qui est générateur d’avantage compétitif.

 

Les activités scientifiques sont inaugurées par:

 

-Les Mélanges offerts à Cheikh Anta DIOP (I). Il s’agit de (re -)visiter ses textes et de produire sa grande pensée et la vision de ses institutions. L’idée est d’être vigilant à préserver la mémoire de la production intellectuelle des africains.

 

II. Numéro spécial sur les Pères fondateurs du panafricanisme : pour éviter cette conception allusive de la Pensée Africaine, nous pourrons également aborder l’étude de la pensée panafricaniste de leaders politiques comme : WEB Du Bois, Malcom X, Marcus Garvey, Luther King…

 

- Kwame NKRUMAH

 

- Patrice LUMUMBA

 

- Thomas SANKARA…

 

En repartant au texte et en évitant la vision caricaturale par rapport à l’Histoire.

 

III. Salon du Livre Panafricain

 

IV. Formation interne des membres : cycle de séminaires et de leçon sur des supports et dans un cadre à déterminer ou à combiner (internet – locaux) et Cours révolutionnaires d’histoire ancienne, d’égyptologie, de méthodologie, et de stratégie politique.

 

V. Humanitaire et nouveau droit au soutien des Exclus de toute sorte.

Après l’exposé du professeur Biyogo et le Tour de Table des Membres du MAP dans l’ordre suivant :

 

1-Nathalie Mondjo :

 

  • Programme pertinent, mais qui manquerait de l’aspect éducatif au programme, notamment la formation de base par des activités ludiques

  • de prise de conscience pour la jeunesse ouvrière ou de banlieue ;

  • La Séance de travail avec les « plus petits » en intégrant nos programmes ;

  • Former les formateurs ; Les formateurs formeront le public-cible ;

  • Prévoir les formations à distance, notamment avec l’outil informatique en association avec Guy Horus et Jacques Inweb.

 

II. Les activités politiques

 

I. Constitution d’un Bureau provisoire

 

II. Déclaration de la structure

 

III. Cérémonie d’officialisation du MAP (Charte de mutualisation des projets autour du lancement d’une chaîne d’entreprises et de la vision fédératrice du GOUVERNEMENT FEDERAL EN EXIL).

 

IV. Le Premier Congrès panafricain organisé par le Gouvernement fédéral en Exil à Paris.

 

V. Les voyages d’accréditation.

 

Jean Charles Koffi Gomez :

 

  • Nécessité de prendre connaissance des objectifs existants ;

  • Vers un label « fédéral » ?

  • Analyser les causes des échecs des mouvements d’associations dont il faut tirer les conséquences – ne plus faire table rase ;

  • Constat : il y a 60 structures à vocation panafricaine de type MAP mais dont la représentativité n’est pas prouvée, et dont l’organisation n’a pas de réelle efficacité opérationnelle ;

  • Créer un cadre qui fasse l’unanimité en mettant en place un partenariat stratégique dans le cadre d’une convention qui tient compte des différentes visions ;

  • Préparer les congrès négro-africains (Accra, Paris)avec Rawlings, Atta Mills ;

  • Mettre en place un Gouvernement (des)africain(s) ;

  • Eviter la perception du dickat ;

  • Créer un fond d’investissement africain ;

  • Eviter les projets pharaoniques ;

  • Lister les projets prioritaires

  • Faire des études de faisabilités

  • Créer des synergies par mutualisation et complémentarité mais non par concurrence ;

  • Evaluer la faisabilité (l’intérêt ?) d’une monnaie unique en Afrique ;

  • L’Union africaine : boîte à idées mais peu de réalisation de projets ;

  • Problème de méthodes :

  • Convaincre les êtres humains par une approche pédagogique ;

  • Gérer les enjeux de pouvoir ;

  • Travailler en synergie dans le cadre d’une convention ;

  • Eviter la superposition des structures

  • Comment parler de communication quand il n’y a pas de capacité d’écoute ?

  • Quatre projets dont les structures ont à débattre ensemble tout en gardant leurs projets propres

  • Adapter la formation ;

  • Investir en Afrique dans des projets socio-humanitaires ; exemple Songhaï au Bénin ;

  • Renouveler la classe politique africaine par la promotion de 54 sections panafricanistes correspondant aux 54 Etats du continent africain et finançant les campagnes de prise de pouvoir de nos candidats panafricaniste ;

  • Union inter - confessionnelle ;

  • Etre opérationnel sur le terrain
     

Nathalie Mondjo :
 

  • Appelle à avoir les moyens financiers

  • Montage de projets à vocation économique pour financer les activités du MAP

  • Expliquer aux jeunes africains comment avoir de l’initiative économique en faveur de leur pays d’origine

  • Quelle capacité d’accueil des structures ?

  • Quelle organisation logistique ?

  • Quel travail d’information ? projet éducatif sur le fait que la manière de demander détermine l’offre qui est faite.

  • Stratégie de communication à mettre en place pour convaincre l’opinion en créant une bonne image que l’on renvoie à l’Autre : assurer une bonne visibilité aussi bien sur une cible de haut que de bas niveau permet de se protéger et de se défendre cette opinion publique.

 

André ZAHUI :

 

  • Le plus jeune député anglais est d’origine négro-africaine, notamment nigériane ;

  • Il y a 2 maires d’origine negro -africaine à Londres ;

  • Londres est la capitale du mélanges des cultures ;

  • Possibilité de mise en contact en vue du développement d’une structure MAP à Londres ;

  • Faire passer l’idée et prévoir une conférence inaugurale ;

 

Sandrine MOKA

 

  • Problème de gestion de l’ego / Dénoncer les pratiques douteuses dans les actions panafricaines / Promouvoir l’éthique, la morale, le changement de mentalités

  • Lutter contre l’esprit de lucre : accepter de faire du bénévolat lors que la structure n’a pas des ressources pour payer les services du militant ou du collaborateur ; ou lorsque la structure s’interdit de recevoir des dons faute d’outils de collecte transparente du type internet.

  • L’Afrique en évolution ;
     

Cyril Arthur Kehiakeli

  • Constat : il y a un problème de communication/il y a une incompréhension entre les structures et/ou entre les leaders. Il faut faire un effort pour résorber ce problème de communication / il faut construire cette communication ;

  • Comment travailler ensemble en prenant en compte les avancées des uns et des autres ?

 

Grégoire Biyogo

 

Face à l’échec de l’union africaine, affirmer :

 

  • Principe d’un Gouvernement fédéral et l’émergence d’une force de propositions et de reconstruction ;

  • Principe de la défense de la souveraineté et de la Propriété ;

  • Responsabilisation sur le plan des actes économiques ;

  • Rédaction de cahiers de « doléances » :

  • Demande de reconnaissance de la Traite et de la Colonisation comme « crimes » contre l’humanité et passer à l’étape de l’Indemnisation , des interventions au Congo Brazzaville et au Rwanda comme génocides ;

  • Demander des comptes sur les « biens mal acquis » et la question des « mallettes » (dépouillement des fonds publics des pays pauvres pour financer les partis politiques en France, donc investir dans des rapports privatisés) ;

  • Régler le problème du rapport à l’Histoire des populations africaines déportés outre atlantiques et celles qui sont restées ;

  • Rectifier la position révisionniste de notre Histoire.

  • Légitimité à rendre : apprendre l’expérience de la gestion des Etats de façon à pouvoir candidater avec succès dans chacun de nos pays respectifs. Peut-on envisager la création des assemblées parlementaires et d’autres institutions à dimension étatiques ?

  • Collaborer avec le MAF sur des objectifs conjoints et non le combattre ;

  • ( Re)donner un passeport africain à nos sÅ“urs et frères déportés.

 

Rêve :

 

Le gouvernement fédéral en Exil finira par s’imposer.

Il n’y a pas de contradiction entre le congrès d’Accra et le congrès de Paris ; l’essentiel est de ne pas faire la même chose au même moment ;

 

-Abolition de la gratuité :

 

-Il n’est plus question de garder les gens dans la gratuité de façon à ce que ceux qui se consacrent à une responsabilité se réalisent ;

 

-Il faut éviter de rejeter les compétences de ceux qui nous servent

 

-Il faut apprendre à commencer à « payer » et non pas uniquement à penser à la « plus value » qu’on gagne.

 

-Rémunérer l’effort : ceux qui le peuvent doivent ainsi se consacrer entièrement à la cause.

 

-Sélectionner les programmes les plus porteurs ;

 

-Solliciter les aides financières officielles et les subventions des Etats ;

 

-La fédération est compatible avec la démonstration individuelle de la capacité de chaque structure à s’organiser ;

 

-Etre opérationnel sur le terrain ;

 

-Fraternité : être en mesure de recevoir chez soi ;

 

-La clarté et la qualité des projets assurent la « bancabilité », la « vendabilité » des projets.

Christian Mayandji :

 

Pourquoi ne pas demander des comptes sur les interventions au Cameroun, en Centrafrique, au Tchad, en Côte d’ivoire et récemment en Libye ?

 

-Financer nos besoins d’investissements, d’exploitation et de fonctionnement par les revenus des prises de participations dans des entreprises « fédérales »

 

-Créer et financer périodiquement (semaines, mois, années selon le niveau des ressources mobilisées) des entreprises à label « fédéral » à partir de prise de participation des membres du MAP dans les pays d’accueil et dans les pays d’origine avec une capitalisation initiale de :

 

* 7500 € au minimum pour les Sociétés à Responsabilité Limitée ;

 

* 38500 € au minimum pour les Sociétés anonymes, les Sociétés par Actions Simplifiées et autres… ;

 

* Utilité d’une campagne de communication vers les membres du MAP ou d’autres souscripteurs-cible ;

 

* Produits dérivés ;

Pour générer les activités permettant d’apporter des solutions aux membres du MAP et de leurs terrains d’intervention. Prises de participation qui peuvent se faire dans le cadre ou en dehors du fonds d’investissement que chaque africain de la diaspora appelle de ses vœux.

 

1. Les activités diplomatiques et missions de coopération

 

2. Accréditations auprès des Ambassades, organismes internationaux et autres institutions acquises à la vision du Gouvernement Fédéral en

Exil

 

3. Missions auprès des Etas amis (signatures d’accréditation, de conventions de partenariats économiques et diplomatiques)

 

4. Acquisition de matériel de travail et de réunion

 

5. Réflexion sur l’idée d’une Armée fédérale d’interposition pacifique

 

Les grands projets

 

1. Entreprises fédérales

 

2. Université fédérale

 

3. Editions fédérales

 

4. Armée d’interposition fédérale

 

5. Gouvernement fédéral en exil

(Dernier point resté non abordée Les priorités et calendrier, à finaliser )

 

Conclusion générale:

 

Remerciements du professeur BIYOGO et de Arthur K. à l'ensemble des participants à la Réunion et à M. Jean-Charles Coovi Gomez dont la présence à cette réunion a témoigné de la coopération et de la volonté de se soucier de ce qui se passe notamment en termes d’organisation. Pour l’instant, certains peuvent aller aux marches, tandis que d’autres évoluent en laboratoire. Certains évènements peuvent cependant mobiliser tout le monde. Le MAP est en attente du programme SEMATAWI pour CELA. Le besoin de mettre en place et encourager les structures dotées d’une organisation interne et de méthodes efficaces. 4) Prévoir une marche de la Paix en perspectives. Et considérer que le problème entre le MAP et le MAF ou d’autres structures tient à des diagnostics qu’il est possible de résorber par l’adoption de méthodes partagées.

 

Le Rapporteur de Séance. Christian MAYANDJI

Le Président de Séance : Professeur BIYOGO.

© Copyright 2013 Catarina Van Daele pour KODMEDIA. Reproduction interdite.

bottom of page