
La conception de Dieu fait divergence entre les grands esprits et savants, jusques et y compris dans l'intelligence des Religions du Livre, où le monothéisme écarte la possibilité que Dieu soit autre chose que l'Etre absolu, l'Absolu, l'Unique, l'Un immuable, sans altérité.
Or, avec Jésus, et seulement avec lui, nous apprenons tout autre chose sur Dieu : qu'il est éminemment dilaectisable : Trois en Un, Unique en trois personnes inséparables, intra-constitutives, co-extensives :
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1-Le Père (incréé, invisible, omnipotent, Glorieux, sans fin, l'Identique. Les Ecritures disent de lui qu'il ne connaît l'ombre d'aucune variation, en dépit du Temps qui corrompt toute chose).
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2-Puis le Fils, l'autre nom de la Parole du Père, qui était toujours dééjà à en croire l'étiologie johannesque, à côté du Père, qui était toujours déjà l'autre nom du Père, avant d'être soufflée par l'Esprit, incarnée, laquelle est descendue sur Terre, pour révéler Dieu le Père et libérer l'Esprit). De lui, les Ecritures disent qu'il est le visage visible du Dieu invisible.
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3-L'Esprit (c'est le Consolateur, dont les Ecritures disent dès leur ouverture, en Genèse, qu'il était toujours déjà là , lorsque tout encore était plongé dans la forme de non-constitution, dans l'état de vacuité dont parle si savamment le Noun dans les Cosmologies de Kémèt. Lorsque donc rien n'était encore, l'Esprit lui était déjà en mobilité dans les profondeurs aquatiques non encore constituées: " La terre était informe et vide, il y avait des ténèbres à la surface de la l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au dessus des eaux" (G I, v 1).
Ainsi donc, Dieu serait ternaire, trinitaire, en essence. Là est toute la dialectique de l'Absolu. La pierre angulaire de la Religion de CHRIST tient dans cette affaire, dont nous allons débrouiller le mystère cette Nuit.
