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ETAT DE LA RECHERCHE SUR LA BIBLIOGRAPHIE DE CHEIKH ANTA DIOP

PAR GREGOIRE BIYOGO, FONDATEUR ET DIRECTEUR DE L’INSTITUT CHEIKH ANTA DIOP (ICAD).

Professeur d’épistémologie de la recherche, de poétique et d’histoire de la philosophie (Laboratoire de Logiques contemporaines de Paris VIII). Paris, le 28/11/2011.

Les investigations sur la bibliographie constituent l’épine dorsale de la méthodologie de la recherche. Plus encore chez un auteur de l’importance de Cheikh Anta Diop qui a été à la fois historien ancien, égyptologue, épistémologue et physicien. De la sorte, prendre la mesure d’une œuvre, c’est d’abord prendre acte de l’état des connaissances à son sujet. Car c’est à partir de l’ensemble des corpus jugés scientifiquement recevables que l’on peut évaluer le renouvellement des idées, des thèses et des perspectives d’une pensée. Au sujet de l’œuvre diopienne, jusqu’ici, il n’existait pas vraiment de bibliographie exhaustive, au sens strict du terme, qui fût susceptible de rendre compte de l’étendue transversale des publications écrites qui l’articulent. Aussi m’y suis-je autorisé en déroulant une typologie en 7 axes : Le corpus diopien en tant que tel, souvent présenté avec quelques oublis (I), Puis les traductions de cette œuvre, réduites ici en langue anglaise (II). Ensuite, les deux Thèses historiques (III), puis quelques Travaux universitaires (IV) et les Colloques publiés (V). Mais la partie la plus lacunaire est souvent celle relative aux Ouvrages sur Diop (VI), à qui j’ai ajouté les Articles philosophiques importants, lesquels contribuent à renouveler les recherches diopiennes (VII). Commençons par présenter le premier point.

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​I. LE CORPUS DIOPIEN​

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1-Nations nègres et Culture, Paris, Présence Africaine, 1954, 390, Rééd. 1964, 3ème édit. 1979, avec une nouvelle préface de Diop, sous format poche, en 2 volumes, avec vol. 1 : 335p, et vol. 2 : pp. 341-572. Puis en 1999, 2003, avec un volume, 564p. Cette publication est la grande bravade de Cheikh Anta Diop, où le savant a pris l’Histoire à témoin et où celle-ci l’a absout, après le refus de la première thèse par le Jury de la Sorbonne au sujet de l’hypothèse de l’Egypte nègre et de l’antériorité historique des civilisations africaines, contrairement à l’idée alors dominante d’une Afrique sans Histoire ni philosophie.

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2-L'Unité culturelle de l'Afrique Noire, avec un Avant-propos de l’auteur, Paris, Présence Africaine, 1960, 203p, Rééd. 1982 au format poche, 219p. Cet ouvrage soutient l’hypothèse de l’unité culturelle de l’Afrique Noire, et comporte une nouvelle introduction dans laquelle l’auteur salue la mémoire de Marcel Griaule qui venait alors de s’éteindre, et gratifie Gaston Bachelard, qui lui a enseigné l’épistémologie. Le rapprochement est en effet grand entre les deux épistémologues : la réforme en vue de l’instauration d’un nouvel esprit scientifique sur fond de la rupture einsteinienne, la prépondérance de la physique (voire du physicalisme), le rectificationnisme barchelardien et diopien, l’ouverture vers les sciences de l’imagination et poétique chez l’un et vers les sciences cognitives chez l’autre, la théorie des trois cycles de la science (l’âge théologique/métaphysique/le nouvel esprit scientifique avec Bachelard / puis l’âge des aurores en Egypte, l’âge intermédiaire grec et européen, la réforme moderne entreprise par la relativité générale et restreinte de Einstein et par la physique des incertitudes de Heisenberg).

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3-L'Afrique Noire précoloniale. (Etude comparée de l’Antiquité à la formation des Etats modernes). Ceci est la publication du texte intégral de la thèse de Diop, Paris, Imprimerie Richard, 1959, 220p. Rééd. Paris, Présence Africaine, 1960 (poche). Texte revu et corrigé, publié à titre posthume (sa mort survient le 6 février 1986), Paris, Présence Africaine, 1987, 278p. Comme le précédent texte, Diop dédie ce livre ce livre à Gaston Bachelard, à André Leroi-Gourhan et à André Aymard.

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4-Antériorité des civilisations nègres. Mythe ou vérité historique ?, Paris, Présence Africaine, 1967, 299p. 2ème éd. 1993, 300p + 95 planches. Remarquable ouvrage comportant une contribution philosophique décisive, révélant la dette égyptienne des premiers penseurs grecs. Et démonstration patiente et épurée de l’antériorité historique de l’Afrique, à l’aune du foyer égypto-nubien.

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5-Les fondements culturels, techniques et industriels d'un futur État fédéral d'Afrique noire, Paris, Présence Africaine, 1960, 114p. 2ème édition (revue et corrigée) sous le titre : Les fondements économiques et culturels d'un État fédéral d'Afrique Noire, 1974, 126p. C’est le legs politique diopien au sujet de sa conception de l’Etat fédéral africain, par lui pensé sur fond de ses richesses énergétiques continentales.

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6-Le Laboratoire radiocarbone de l’IFAN. Catalogues et Documents n° 21, Dakar, 1968, 110p. Il s’agit du laboratoire dirigé par Cheikh Anta Diop à Dakar. Son grande expérience au Laboratoire de physique nucléaire chez les Cury (Prix Nobel français) l’y a largement précédé.

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7-Physique nucléaire et chronologie absolue. Initiations et études africaines n° 31, Dakar, IFAN-NEA, 1974, 155p. Diop capital dans lequel Diop inscrit la perspective physicaliste de son entreprise heuristique.

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8-L'Antiquité africaine par l'image, Dakar-Abidjan, IFAN-NEA, Notes Africaines, n°145-146, janvier-avril 1975, pp. 1-68. 1975. Deuxième édition quadrilingue (français, anglais, pulaar, wolof), Paris, Présence Africaine, 1998, 159p.

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9-Parenté génétique de l'égyptien pharaonique et des langues négro-africaines, Dakar, IFAN-NEA, 1977, 402p, ouvrage pour le moins audacieux où Diop, tirant argument des nouveaux développements de la théorie linguistique de son temps, développe pour la première fois (après l’esquisse succincte du Révérend Père Trilles, sur l’unicité du fang et de l’ancien égyptien), fait la démonstration de la parenté génétique de l’ancien égyptien et des langues négro-africaines (en intégrant les niveaux morphologique, syntaxique, de contenu et phonologique - paradigme crucial que poursuivra par la suite le linguiste, historien et égyptologue congolais Théophile Obenga).

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10-​Civilisation ou Barbarie ? Anthropologie sans complaisance. Paris, Présence Africaine, 1981, 526p, 2 ème édit. 1988, 526p, ce texte est dédié à Alioune Diop, le fondateur des éditions Présence Africaine. Il s’agit ici du dernier livre écrit du vivant du savant, livre le plus puissant de son œuvre, où il expose avec une rare clarté ses principales thèses, explore simultanément la physique, la biologie moléculaire et les découvertes les plus récentes en archéologie, non sans une contribution philosophique majeure qui part de la page 387 la fin de l’ouvrage.

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11-Nouvelles recherches sur l'égyptien ancien et les langues négro-africaines modernes, (Compléments à Parenté génétique de l'égyptien pharaonique et des langues négro-africaines) Paris, Présence Africaine, 1988, 221p, texte posthume exhumé par les fils de Cheikh Anta Diop (le physicien M’backé Diop et le mathématicien Samory Diop), et principalement par Théophile Obenga, qui signe ici une préface où il relate l’histoire captivante de ce manuscrit inédit et en récapitule les questions majeures, et rend hommage au Maître

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12-Alerte sous les Tropiques – Culture et Développement en Afrique noire – Articles 1946-1960, Paris, Présence Africaine, 1990, 149p. Seconde texte posthume, qui présente les œuvres de jeunesse, la formation scientifique du jeune Diop, sa carrière d’enseignant et de chercheur, et une biographie intellectuelle esquissée par Obenga, sous le titre de la « généalogie intellectuelle » . Le texte comporte entre autres des articles scientifiques décisifs, dont le premier texte historique relatif à la « Renaissance africaine ». L’Editeur y signe un Avant-propos, où il précise à juste titre que le jeune Diop anticipe largement sur les thèmes du Diop de la maturité.

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13-Philosophie, science et Religion, Dakar, IFAN, Université Cheikh Anta Diop, 1992, 28p, texte initialement prononcé au Colloque organisé par le Département de philosophie sur « Philosophie et Religion », et publié par la Revue sénégalaise de philosophie, n° 5-6, janvier-décembre 1984, pp. 179-199. C’est le grand texte épistémologique de Cheikh Anta Diop ainsi que son legs à la postérité au sujet de sa théorie des sciences et sa conception de la conjonction de la philosophie et de la science, par-delà tout cloisonnement. Autres publications de ce texte, Philosophie, science et religion (texte : 1960-1986), 2007, 193p. Puis plus récemment, Philosophie, science et religion, Avant-propos de Lylian Kesteloot, Dakar, IFAN, 2011. Enfin : Cheikh Anta Diop, Philosophie, science et religion, Michel Nkoh (élève de Diop), Le Combat de Cheikh Anta Diop, Paris, Alfabarre, 2011, 152p.

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14-Articles (1962-1977), Presses Universitaires d’Afrique, IFAN, Silex, Nouvelles du Sud, Dakar.

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​II. TRADUCTIONS EN LANGUE ANGLAISE - ENGLISH TRANSLATIONS​

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1-The Cultural Unity of Black Africa, Translation of L'Unité culturelle de l'Afrique noire, Présence Africaine, 1962 — Chicago, Third World Press, 1974, 1978 — London, Karnak House, 1990.

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2-The African Origin of Civilization : Myth or Reality ? Translation of sections of Antériorité des civilisations nègres, mythe ou vérité historique ? and Nations nègres et Culture by Mercer COOK. Includes bibliographical references. New York. Westport, Laurence Hill & Company, 1974.

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3-Precolonial Black Africa, translated by Harold SALEMSON, New York, Wesport, Laurence Hill & Company, 1986.

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4-Civilization or Barbarism, translated by Yaa-Lengi Meema NGEMI, New York, Westport, Laurence Hill & Company, 1991.

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5-Black Africa, The Economic and Cultural Basis for a Federated State, translation by Harold SALEMSON, New York, Westport, Laurence Hill & Company, 1978.

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6-African Antiquity in Pictures, Dakar-Abidjan, IFAN-NEA, Notes Africaines, n°145-146, janvier-avril 1975. Deuxième édition quadrilingue français, anglais, pulaar, wolof, Paris, Présence Africaine, 1998.

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​III. LES DEUX THESES HISTORIQUES​

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1-Etudes comparées des systèmes politiques et sociaux de l’Europe et de l’Afrique de l’Antiquité à la formation des Etats modernes. Cette fameuse thèse est celle que le jury de Sorbonne n’a pas pu assumer, tant les idées développées en étaient transgressives et novatrices pour l’époque. En effet la thèse de l’antériorité historique de l’Afrique et de sa civilisation ayant fleuri dans le berceau égypto-nubien était alors irrecevable. La science égyptologique elle-même, même après les progrès spectaculaires que venait d’autoriser Champollion après le déchiffrement des hiéroglyphes et l’affirmation selon laquelle l’Egypte était africaine est restée prisonnière des préjugés d’époque, de hiérarchisation des cultures, et n’a pas pu valider cette vérité. Après le refus des Maîtres, Diop prendra rendez-vous avec l’Histoire, laquelle l’absoudra lorsque les grandes intuitions de cette première thèse feront l’objet de son premier livre, en 1954, sous le titre parlant de Nations nègres et Culture. En effet, l’attestation des hypothèses diopiennes a renversé complètement la tendance. Ainsi de celle de l’origine africaine de la vie et de l’humanité par la science moderne, puis celle de l’origine monogénétique de l’humanité, comme celle d’une Egypte Nègre à l’origine de l’Egypte, celle de la précellence de la Nubie sur l’Egypte, ou même le travail que nous relayons aujourd’hui au sujet de l’origine africaine de la mathématique et de la philosophie.

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2-La thèse complémentaire présentée le 9 janvier 1960 à la Salle Louis Liard, à la Sorbonne : Domaine du patriarcat dans l’Antiquité. Recherche qui sera somme toute, après la bataille historique que nous connaissons, sera consacrée, et l’on comprend parfaitement qu’elle l’ait été dans ces conditions avec la Mention Honorable. La vérité est que cette thèse ne devait jamais

passer, en dépit de la pertinence et de l’audace de ses propositions. Mais la clarté toute cartésienne de l’exposé, l’orthodoxie des démonstrations diopiennes et la rigueur de sa méthode ont fini par l’emporter chez les Maîtres jusqu’ici sceptiques. Il faudra toutefois attendre le Colloque du Caire pour créer une confrontation directe entre les thèses diopiennes et celles de ses pairs.

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​IV-LES TRAVAUX UNIVERSITAIRES​

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Biyogo (Grégoire), Prolégomènes à la pensée de Cheikh Anta Diop, Travail complémentaire au mémoire de DEA de Philosophie écrit en hommage de Diop, mort en février 1986, Sous la Direction d’Olivier Révault D’Allonnes, Université Paris I-Panthéon, mai 1986.

Diongue (Racine), Contribution à l’étude du concept de « connaissance historique » à travers l’œuvre de Cheikh Anta Diop, Université Cheikh Anta Diop, 1986, Maîtrise de philosophie.

Ebah (Mathias Codjo), Pensée sociale et politique de Cheikh Anta Diop ou l’affirmation de l’africanité culturelle, Reims, Université de Reims, Thèse de IIIème Cycle, 24 juin 1980.

Nébila (Bado), L’Idéologie dans l’œuvre de Cheikh Anta Diop, Université de Dakar, 1983, Maîtrise de philosophie.

Nkulu-Nsenga (Mutombo), Antériorité négro-africaine : Le Miracle grec et la révolution cheikhantanéenne, Lubumbashi, Grand Séminaire Interdiocésain Saint PAUL ? Travail de fin de Cycle en philosophie, 1980-1981.

Nzué Paulin Carlos Mozer, Enjeux épistémologiques du Retour à l’Egypte chez Cheikh Anta Diop, Mémoire de Maîtrise, Université Omar Bongo, sous la dir. de Grégoire Biyogo, 2001.

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V-COLLOQUES PUBLIES

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1-Manifeste pour lire autrement l’œuvre de Cheikh Anta Diop. Colloque international Cheikh Anta Diop, organisé et présidé par le directeur de l’Institut Cheikh Anta Diop, le professeur Grégoire Biyogo, en partenariat avec l’Université Paris XII, et les éditions L’Harmattan, Paris, Forum Le Lucernaire, les 11 et 12 mars 2006, Actes publiés chez l’Harmattan, en 2006.

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2-Hommage du Cameroun au professeur Cheikh Anta Diop, Sous la dir du prince Dika Akwa Nya Bonambela, Presses Universitaires d’Afrique, Silex/Nouvelles du sud. Actes transcrits du colloque du Cameroun, ultime auquel a pris par le savant africain, les 8 et 9 janvier 1986.

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3-Colloque du Caire, du 28 janvier au 3 février 1974, sur le Peuplement de l'Égypte ancienne et le déchiffrement de l'écriture méroïtique.

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​VI-OUVRAGES SUR CHEIKH ANTA DIOP​

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Biyogo (Grégoire), Aux sources égyptiennes du savoir, Vol I. Généalogie et enjeux de la pensée de Cheikh Anta Diop, Paris, Héliopolis, 1998, Rééd. Ménaibuc, 2000, 356p.

Biyogo (Grégoire), Aux sources égyptiennes du savoir, Vol II. Système et anti-système : Cheikh Anta Diop et la Destruction du Logos classique, Paris, Ménaibuc, 2000, 167p.

Biyogo (Grégoire), Manifeste (pour Lire autrement l'œuvre de Cheikh Anta Diop (1923-1986), sous la dir. Paris, L'Harmattan, 2006, 159p.

Cheikh M'Backé Diop, Cheikh Anta Diop, l'homme et l'œuvre, Présence africaine, Paris, 2003 .

Diagne (Pathé), Cheikh Anta Diop et l'Afrique dans l'histoire du monde, Paris, Sankoré/L'Harmattan, 1997, 159p. Dans le cadre des éditions Sankoré, cet auteur a organisé au Sénégal un Colloque Cheikh Anta Diop demeuré non publié.

Ela (Jean-Marc), Cheikh Anta Diop ou l'Honneur de penser, Paris, L'Harmattan, 1989, 142p.

Essomba (Joseph-Marie), Cheikh Anta Diop et son dernier à l’Afrique et au monde, Yaoundé, AMA/COE, 1996.

Fauvelle (François-Xavier), L'Afrique de Cheikh Anta Diop, Karthala, Paris, 1996, 237p.

Ferran Iniesta, « À propos de l'École de Dakar. Modernité et tradition dans l'œuvre de Cheikh Anta Diop », in Momar-Coumba Diop (dir.), Le Sénégal contemporain, Karthala, Paris, 2002, pp.

91-107.

Fonkoué (Jean), Cheikh Anta Diop au carrefour de l’historiographies, Paris, L’Harmattan, 2004..

Gnonsea (Doué), Cheikh Anta Diop, Théophile Obenga : Combat pour la Renaissance africaine, Paris, L'Harmattan, Paris, 2003, 344p.

Gray (Chris), Conception of history: Cheikh Anta Diop and Théophile Obenga, London, Karnak House, 1989, 155p.

Kounougous (Yves), La pensée et l’œuvre de Cheikh Anta Diop, Paris, Ciref, 2000, 1ère édit. 1999, 60p.

Mboka Kiese et Mawawa-Mâwa Kiese (deux frères respectivement mathématicien et physicien), Hommage à Cheikh Anta Diop, Paris, Paari, 2004.

Moyen (Léandre Serge), « Contribution au droit africain : « dé-fossiliser » la lecture de Cheikh Anta Diop », in Manifeste pour lire autrement Cheikh Anta Diop, Paris, L’Harmattan, 2007, pp. 73-110.

Nzué Paulin Carlos Mozer, Nouvelles perspectives épistémologiques autour de Cheikh Anta Diop, Préface de Grégoire Biyogo, Paris, Ménaibuc, 2002.

Obenga (Théophile), Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Paris, Khepera, Présence Africaine, 1996, 484p.

Revue culturelle Nomade, n° 3, Dernières critiques de la pensée du savant africain Cheikh Anta Diop, L'Harmattan, 1991.

Samb (Djibril), Cheikh Anta Diop, Dakar, NEA, 1992, 142p.

Sertima (Ivan Van), Great African Thinkers, Vol. I : Cheikh Anta Diop, USA, Transaction Books, New Brunswich (USA)/Oxford (UK), 1986, 387p.

Vincent Cespedes, Maraboutés, Paris, Fayard, 2004, 630 p. Ce texte s’inspire des thèses de Cheikh Anta Diop qu’elle romance.

V. Ramsès L. Boa Thiémélé, Nietzsche et Cheikh Anta Diop, Paris, L’Harmattan, 2007, 213p.

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​VII-ARTICLES PHILOSOPHIQUES IMPORTANTS SUR CHEIKH ANTA DIOP.​

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Biyogo (Grégoire), « Cheikh Anta Diop, le Maître de l’Ecole égypto-nubienne », in Histoire de la philosophie africaine, Livre I, Le Berceau égyptien de la philosophie, Paris, Coll. « Recherche et pédagogie », 2006, 237p, pp. 165-178.

Biyogo (Grégoire), « Autour de la figure emblématique de la modernité en Afrique », in Histoire de la philosophie africaine, Livre IV, Entre Postmodernité et néopragmatisme, Paris, Coll. « Recherche et pédagogie », 2006, 252p, pp. 143-151.

Biyogo (Grégoire), « Néopragmatisme et diopisme », in Histoire de la philosophie africaine, Livre III, Les courants de pensée et les Livres de synthèse, Paris, Coll. « Recherche et pédagogie », 2006, 237p, pp. 147-161.

Biyogo (Grégoire), « Prolégomènes à toute lecture future de l’œuvre de Cheikh Anta Diop », in Manifeste pour lire autrement Cheikh Anta Diop, Paris, L’Harmattan, 2007, pp. 11-26

Biyogo (Grégoire), « Le Statut de l’argumentation et de la démonstration chez Cheikh anta Diop et Théophile Obenga », in Manifeste pour lire autrement Cheikh Anta Diop, Paris, L’Harmattan, 2007, pp. 27-36 .

Eboussi-Boulaga (Fabien), « Cheikh Anta Diop et la suite », in Terroir, Revue de philosophie et de sciences sociales, N° 1, Yaoundé, 1992.

Eyéné (Auguste), «Ce que lire Cheikh Anta Diop veut dire aujourd’hui » in Manifeste pour lire autrement Cheikh Anta Diop, Paris, L’Harmattan, 2006, pp. 37-55.

Eyéné (Auguste), «Esquisse de projet pour une sociologie historique de l’individu, le clan et la conscience du temps à l’aune de la pensée diopienne. Contributions aux recherches actuelles en anthropobiologie » in Manifeste pour lire autrement Cheikh Anta Diop, Paris, L’Harmattan, 2006, pp. 37-55.

Keita (I), « Deux philosophes de l’Histoire africaine : Hegel et Diop», in Présence Africaine, n° 91, 3 ème trim. 1974, pp. 41-49.

Mbargane (Guissé), « Pensée égyptienne, philosophie grecque : transfert ou plagiat. Critique à Cheikh Anta Diop », in Ethiopiques, Revue trim. De Culture négro-africaine, nouvelle série, 3ème trim. 1985, pp. 88-100.

Mfouakouet (Léopold), « Cheikh Anta Diop déconstruit », in Relecture critique des origines de la philosophie et ses enjeux pour l’Afrique (sous la dir. Gabriel Ndinga et Georges Ndumba), Paris, Ménaibuc, 2005, pp. 97-107.

Samb (Djibril), « Les Thèses fondamentales de Cheikh Anta Diop », in Ethiopiques, N° 44-45, 2ème trim. 1987, Vol. IV, Nouvelle série, N° 1-2.

Nzinzi (Pierre), « L’antériorité des civilisations nègres face au déclassement historique », Libreville, Exchoresis (Revue philosophique de l’Université Omar Bongo). n° 3, Vol. 3, 2005.

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