1- Une résolution onusienne est prise, les stratégies de Guerre se multiplient ailleurs sauf dans nos rangs ! Le spectre de la Guerre plane. Pourtant, la Toile, les Médias continentaux, les figures intellectuelles semblent confinés à l'indifférence ou tout au moins à la tiédeur des supputations, sans analyse quantitative ni expertise avérée.​

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​2- Dans les Guerres de Côte d'Ivoire et de Libye, notre point de vue avait été oblitéré, raturé... C'étaient des Guerres décidées hors et sans l'avis de l'Afrique, des Guerres programmées, visant "ad hominem" deux leaders nationalistes continentaux. Marginalisées, affamées, victimes d'embargos des produits pharmaceutiques, victimes des bombes, et d'un génocide encore dissimulé (le cas de la Côte d'Ivoire), les populations au nom desquelles ces conflits ont prétendu éclaté ont été sacrifiées, et en dépit des Rapports accablants des organismes humanitaires, rien n'est fait jusqu'à ce jour... Aucune lumière sur la mort du Guide libyen, aucune espèce d'intelligence du Droit sur la présence de Bagbo à La Haye, eu égard au programme alors arrêté de règlement interne du conflit ivoirien.​

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​3- Est-il certain que nous ayons épuisé les voies de la négociation ? En Europe, en Amérique et Ailleurs, l'on n'entre jamais en Guerre entre pays américains, européens (la Bombe atomique est jetée à Hiroshima et à Nagasaki et non dans l'Allemagne nazie ou l'Italie fasciste d'alors), américains... Mais l'on négocie et l'on privilégie la voie diplomatique... En Afrique, l'on procède toujours avec mépris... Avons-nous suffisamment pris la mesure des risques de débordement frontaliers, ethniques, religieux, sous régionaux...​

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4- L'annexion de Tombouctou et la Répression subséquente des populations comme la défiguration des Monuments historiques sont des Actes inqualifiables, ainsi que les régions du Nord-Mali. Leur libération est impérieuse, impérative. Mais avons-nous gagé de revisiter les Résolutions proposées naguère, entre autres, celles de l'Algérie au sujet du Vivre-ensemble et de la gouvernance commune avec les Touaregs ?​

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5- Si maintenant les ultimes chances de la paix devaient échouer, alors il faudrait, par défaut, libérer le Nord-Mali par les armes. A travers une Guerre-éclair qui viserait à minimiser les pertes humaines et matérielles, et acter une libération rapide et méthodique des positions occupées.